Les yeux rougis par l'émotion, les brivistes avaient du mal à exprimer leurs sentiments après la rencontre à Paris mais surtout l'officialisation de la descente en Pro D2. Les torts sont partagés mais la reconstruction commence maintenant, sans plus attendre.
Hirèche : tous les matchs qu'on perd à la fin sont les tournants cette saison. On n'a pas su être réguliers cette saison. Il n'y a pas grand chose à dire de plus #SFPCAB pic.twitter.com/rO87M4iQzF
— 📌 Allez Brive ⬇ (@allezbriverugby) 28 avril 2018
C'est une grosse déception. L'année a été très compliquée à gérer dès le premier jour. Mais le groupe a toujours cru au maintien. Des matches nous ont échappés à pas grand-chose. Il faut apprendre de cette année dans tous les sens, qu'elle serve à faire grandir le club, qui peut-être s'est endormi à un certain moment. Il faut que le club se serve de la Pro D2 pour, comme il y a cinq ou six ans, rebondir avec de nouvelles structures, sûrement de nouveaux joueurs, un nouveau plan de jeu, peut-être de nouveaux entraîneurs. Je suis très déçu mais pas abattu car je sais que le CAB rebondira. Il faut bâtir des fondations solides pour le futur. Elles s'étaient un peu effritées.
Benjamin Lapeyre (@CABCLRUGBY) : "On a perdu des matches qu'on aurait pas dû perdre..."#JourDeRugby #SFPCAB pic.twitter.com/mETKO8fU8y
— Jour De Rugby (@JourDeRugby) 28 avril 2018
.@BenjaminLapeyre : très triste, on savait que ça ne tenait qu'à un fil et le fil a cassé. On ne peut s'en vouloir qu'à nous mêmes. On n'a pas gagné un match à l'extérieur cette saison. C'était alors compliqué de venir gagné ici #SFPCAB pic.twitter.com/wobVuvJ5qG
— 📌 Allez Brive ⬇ (@allezbriverugby) 28 avril 2018
On est très tristes, très déçus pour nos supporters et sponsors. On s'est mis une balle dans le pied, en perdant nos trois premiers matches à la maison. Le départ de «Carbo», qui est comme un frère, a été un moment difficile. Comme celui de «Nico» avec qui on a passé des années à faire chambre ensemble et dix heures par jour au bureau. Maintenant la vie d'un club n'est jamais linéaire, elle est faite de bons et mauvais moments. Brive est un grand club, il repartira parce qu'on a des bases saines, des finances très bien gérées. On va améliorer nos structures qui nous font encore un peu défaut : le centre d'entraînement, les terrains. On va reconstruire pour revenir encore plus fort et tenir encore plus longtemps quand on aura l'occasion de revenir en Top 14. J'espère le plus tôt possible.
Simon Gillham
Petit pincement au coeur pour le @CABCLRUGBY ce matin. Maintenant faire en sorte que ce passage en Prod2 soit aussi bénéfique que le précédant....
— Hugues Briatte (@HuguesBriatte) 29 avril 2018
Le résumé de la rencontre entre le Stade Français et Brive
[VIDÉO]
— Jour De Rugby (@JourDeRugby) 28 avril 2018
Le #StadeFrançais envoie le #CAB en #PROD2...
Le résumé #JourDeRugby de #SFPCAB 👀
VOIR | 📺 : https://t.co/69ttXeWFxl pic.twitter.com/O1ausoQuPm
La détresse et la tristesse des #Brivistes 😟
— Jour De Rugby (@JourDeRugby) 28 avril 2018
Le #CAB est relégué.#JourDeRugby #SFPCAB pic.twitter.com/Ym0mZ44rJQ
Alexandre Flanquart (2e ligne du Stade Français)
Merci à tous nos supporters @SFParisRugby pour le soutien sans faille! On se remet vite au boulot pour finir le travail samedi à La Rochelle!!
— Alexandre Flanquart (@A_Flanquart) 30 avril 2018
Sergio Parisse (3e ligne du Stade Français)
C'est un sentiment difficile à expliquer. On aurait vraiment aimé être plus libéré par cette victoire, surtout après une saison aussi compliquée. Mais on a su qu'Oyonnax avait gagné le point de bonus. On aurait pu aussi laisser échapper ce match en deuxième mi-temps, donc forcément, c'est bien d'avoir gagné. Mais la situation n'a pas évolué. Cette semaine, il ne faudra pas trop penser aux résultats des autres le week-end prochain. Il faut que l'on fasse une grosse semaine d'entraînement.
Jules Plisson (ouvreur du Stade Français)
Rien n’est figé dans ce championnat. Qui aurait cru Agen capable d’aller gagner à Pau, il y a quelques semaines ? De mon côté, je sais qu’Oyonnax est tout à fait capable de s’imposer à Castres la semaine prochaine. Nous devons donc rester sur nos gardes jusqu’au bout. Il faut se dire qu’après, il n’y a plus rien. Après, ce sera les vacances.
Julien Dupuy (entraineur du Stade Français)
Les joueurs n’ont pas explosé de joie dans le vestiaire. Ils sont restés mesurés, à la fois par respect pour Brive et parce qu’un immense match nous attend la semaine prochaine, à Deflandre. Le stress est étouffant. En tribunes comme en bord de touche, les jambes gigotent un peu. La pression du résultat est terrible, tu ne te lâches pas, tu joues le plus simplement possible. Et le problème, c’est qu’on ne sait pas jouer simplement.
Propos recueillis par Marc Duzan et Timothée Loubière