Pour terminer sur ce magnifique match Brive - Toulon, un petit vu en tribunes. Le spectacle était bien entendu sur le terrain mais on a eu une bonne ambiance en tribune grâce à nos groupes de supporters mais aussi grâce au public et la ville de Brive. Tout le monde s'est mobilisé pour ce match de gala contre les champions d'Europe en titre.
Le match est presque à guichets fermés, il ne reste que quelques pesages. Il fallait arriver tôt au stade pour ne pas être trop mal placé. On a pu assister au calme avant la tempête.
Au calme ? C'est le moment que choisit Jonny Wilkinson pour s'entrainer plus d'une heure avant le coup d'envoi. Il est le seul sur le terrain pour frapper dans la balle et s'entrainer aux tirs au but. Déjà qu'on avait peur de ce match, voir qu'il enquille tout ne nous rassure pas plus ...
Quelques instants après, une autre star (parmi toutes les autres) de l'effectif toulonnais sort s'entrainer. Il s'agit de Frédéric Michalak. On a pu s'apercevoir qu'il avait toujours une grosse côte de popularité. Oui Oui les filles ne faites pas semblant de ne pas vous reconnaître (sourire).
Autre personnalité qui a pu découvrir qu'il était également aimé à Brive, c'est Delon Armitage. Sifflé dans chaque stade de Top 14 et à chaque action samedi, le public du Stadium n'a pas dérogé à la règle (le public siffle pour son chambrage en finale de H CUP contre Clermont lorsqu'il a marqué l'essai de la victoire).
On a pu assister à l'entrainement des trois quarts sous nos yeux. Que des stars ... ! Du Jonny Wilkinson, du Matt Giteau, du Delon Armitage, Frédéric Michalak, Drew Mitchell, Rudi Wulf, David Smith et Sébastien Tillous Bordes. Rien que ça ! Qui est titulaire ? Qui est remplaçant ? Qui est la doublure de qui ? On s'y perd ...
De l'autre côté ? Pas de stars, un groupe, une bande de potes, soudés, unis, qui s'entrainent ensemble comme un seul homme. Ils sont prêts, on le sent. Le premier quart d'heure va faire mal.
Côté supporters ? Il ne faisait pas chaud alors la ville de Brive nous a donné des mitaines. Ha mais non attendez Rémi me dit que c'est pour applaudir. "Tu es sûr" ? "Oui il y a une boule à l'intérieur pour que cela fasse du bruit quand tu vas applaudir". "En effet bien vu l'aveugle". La ville de Brive s'est mobilisé pour l’événement et nous a donné des mitaines avec une coque à l'intérieur pour faire du bruit et pousser nos joueurs.
Les préparatifs sont terminés et le public est prêt pour l'entrée des équipes. Le kop cabiste à l'image de Gaillard Man chevauchant un tigre blanc est prêt à encourager nos gaillards (d'ailleurs on attend la prochaine vidéo Gaillard Man ? Avec un vrai tigre blanc (sourire)).
Les gaillards du CABCL peuvent déployer le tifo géant du maillot du club et lancer les confettis pendant que les fidèles tapent sur les tambours pour ambiancer les supporters.
Zouzou, la mascotte de l'amicale des cent pour cent coujous essaie de se frayer un passage dans une foule compacte (moins que contre Toulouse mais il y avait un petit peu plus de monde que contre Calvisano mais guère plus (sourire) ).
Sur le terrain c'est compact également. Mais c'est un bloc noir et blanc très compact et pas un bloc de guerriers toulonnais. Ce groupe emporte tout sur son passage. La première mi-temps a été à sens unique. 20 à 3 à la pause, c'est un rouleau compresseur noir et blanc qui roule la pelouse du Stadium et en même temps sur les toulonnais (enfin laboure la pelouse plutôt).
Les impacts sont lourds, rugueux, certains sont sonnés comme ici François Da Ros mais chacun se relève. Les brivistes samedi soir ont fait la guerre. Et comme une équipe qui joue sa survie, elle a trouvé les ressources nécessaires pour conserver l'avantage jusqu'au coup de sifflet final.
Après la "ola" qui a fait son retour, les joueurs ont donc bien mérité un tour d'applaudissement et d'honneur. En tête, Guillaume Ribes. Il était incertain en début de semaine mais il sort une performance de haut niveau devant son ancien club tout comme le huit de devant qui a marché sur son adversaire.
Bravo les gars, quel match et surtout quelle première mi-temps ! Du combat, du combat, du combat et encore du combat pour la survie et le maintien en Top 14 et peut être viser plus haut ? Sait on jamais (laissez nous rêver s'il vous plaît). En tout cas, Bernard Laporte a dû apprécier ces vertus. Enfin sur ce match, peut être pas ...
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