Nous continuons pour la deuxième édition notre palette. Pas grand chose à se mettre sous la dent si ce n'est cette action au retour de la pause. Nous sommes à la 48e minute, Brive mène 15 à 3 contre le Stade Français et évolue en supériorité numérique. C'est le moment de creuser l'écart pour décrocher une première victoire cette saison.
Voici le résumé de la rencontre :
Décortiquons désormais l'action qui amène le premier essai de la rencontre :
Regroupement au centre du terrain, Jean-Baptiste Péjoine a bien pris l'information : le jeu (et ses coéquipiers) est à gauche
Lucas Pointud crée une fausse piste qui fixe (ou tout du moins ralentit) la défense parisienne. Thomas Laranjeira sert Arnaud Mignardi. Il y a surnombre sur les extérieurs (même si l'espace n'est pas grand)
Arnaud Mignardi va au contact sur Ross, le 3e ligne centre parisien, et tente de servir son surnombre d'une passe après contact. 5 brivistes sont présents (Méla, Hauman, Petre - en retrait de ce groupe - , Hirèche et Masilevu). Malheureusement, la balle échoue entre Arnaud Méla et Petrus Hauman.
Sauf que Benjamin Petre était en couverture et s'engouffre dans la brèche. La course rentrante du centre briviste va faire la différence lors de cette action.
Après avoir effacé Julien Thomas, Petre fixe Bosman (n°12) et Sinzelle. Malheureusement pour Paris, les bras sont libres et Benito Masilevu arrive à hauteur.
La flèche fidjienne sprinte le long de la ligne de touche, sans opposition. Il ne reste plus qu'un défenseur parisien à éliminer. En effet, Jules Plisson revient en travers mais parviendra-t-il à revenir assez vite ? La suite, on la connait. Mais pour ceux qui n'ont pas vu l'action finale, rendez-vous demain dans notre rubrique Faute ou pas faute. On reviendra notamment sur le duel entre Benito Masilevu et Jules Plisson.
Conclusion
Samedi soir, les amateurs de grandes envolées sont restées sur leur faim car le match s'est plutôt joué devant. Sur cette action, l'intervention des centres brivistes est déterminante. Arnaud Mignardi fixe une première fois et Benjamin Petre transperce la défense et bloque sur lui les derniers défenseurs. Benito Masilevu fait ce qu'il sait faire de mieux : sprinter jusque dans l'en-but. A un plaquage près, il a failli ouvrir son compteur. En tout cas c'est une très belle attaque, l'une des rares samedi soir.
Article rédigé par Rémi Brazon