Une carrière professionnelle est intense, riche en expériences mais si éphémère également. Il faut vivre l'instant présent sans forcément penser à l'avenir. Mais il arrive que comme dans le conte de La Fontaine, la cigale se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue. Cette aventure est arrivée à Valentin Courrent. Il se livre sans concession pour Provale.
En près de 15 ans de carrière, Valentin Courrent en a connu de belles expériences mais aussi de moins belles. Passé successivement par Bobigny, Brive, Sale, Toulouse, Biarritz, Agen et Grenoble, le joueur polyvalent de la charnière a eu une belle carrière sans trop avoir de grosses blessures. Mais à Grenoble, une blessure va petit à petit éloigner Courrent des terrains jusqu'au couperet final fin 2014 : le corps et la hanche ont dit stop, Valentin Courrent doit raccrocher les crampons, la mort dans l'âme.
Plus de six mois après ce difficile moment, Provale (le syndicat des joueurs) a rencontré Valentin Courrent, chez lui à Brive où il a décidé de vivre désormais. Entre sa blessure, le retour à la vie normale et sa vie actuelle, Valentin évoque tous les sujets sans les éviter.
L'après carrière est toujours compliquée, un vide s'installe qu'il faut combler. En plus de sa formation dans le bâtiment, Valentin Courrent s'occupe aussi des jeunes du centre de formation du CAB. Et il n'est pas rare de le croiser du côté d'Amédée Domenech comme lors de la présentation de l'équipe 2015/2016.
Pour les supporters, Valentin, tu seras toujours un joueur du CAB car briviste un jour, briviste toujours (pour preuve, tu es revenu vivre à Brive)
Article rédigé par Rémi Brazon