Top 14 réactions Bordeaux - Brive : la déception prime au CAB

Après une série de bonnes prestations aussi bien à domicile qu'à l'extérieur, le CAB s'est pris les pieds dans le tapis lors de son dernier match de 2014, à Bordeaux. Les envies et intentions étaient là mais la réalité du terrain est tout autre. Une lourde défaite 46-10 oblige les joueurs brivistes à réagir dès samedi, contre Bayonne. Le groupe est averti.

 

Arnaud Méla

On a perdu le combat d’avants : on a reculé en mêlée, on a reculé sur les mauls, on n’a pas été bons en touche. Et quand on est dominé devant, c’est compliqué de ramener quelque chose de l’extérieur… On va remettre le bleu de chauffe dès mardi. On va passer une semaine durant laquelle on va bien se resserrer autour des phases de conquête où on n’a pas été bon. En tout cas on n’aura pas la tête enflée avant Bayonne, on est bien retombé sur terre.

Gaëtan Germain

On était venu ici avec de bonnes intentions, surtout garder cette bonne dynamique que l'on avait depuis quelques matches. Malheureusement, on a été pris de partout, que ce soit devant, derrière, dans l'envie. Il n'y a pas grand chose de positif à retenir, il faut très vite se remettre au travail.

Petite pause avec le résumé de la rencontre :

Nicolas Godignon

Comptablement, c'est un coup de frein, car lors des dernières sorties, on a toujours marqué des points. Ce soir, on n'a pas su le faire, on repart d'ici sans rien, après échouer à six points ou à 35 points, ça ne change pas grand chose. Ça va nous permettre de nous remettre en question par rapport à l'échéance qui arrive le week-end prochain, Bayonne, qui est dans le même classement que nous, qui joue le maintien. Prendre 50 points, ça ne fait jamais plaisir, un bon Doliprane et ce soir au lit pas trop tard et on repart demain.

Didier Casadéi

On a senti dès la fin de semaine quand on s’est remis au travail qu’on n’allait pas faire le match de notre vie. Et finalement, ça s’est traduit sur le terrain le dimanche après-midi. Quand il y a quatre adversaires alors que toi, tu ne viens qu’à deux, forcément tu fais des fautes…

Simon Gillham

@gaillardmann @KopCabiste @lesgaillards Merci a vous pour votre soutien infaillible dans les bons et les mauvais moments.

— Simon Gillham (@simongillham) 29 Décembre 2014

Raphaël Ibanez (entraineur de Bordeaux)

Depuis le départ, je m’efforce de convaincre les joueurs qu’ils ont les qualités et le talent pour obtenir une qualification. C’est pour cela que j’ai haussé la voix. Je veux qu’ils comprennent que j’en ai autant envie qu’eux, sinon plus. Aujourd’hui j’ai envie de renforcer les sentiments positifs que j’éprouve envers les gros du pack. Je suis heureux pour les joueurs. La dernière fois que nous avons joué ici, c’était face à Toulouse avec un final difficile à digérer. Je n’oublie pas. Pour l’instant les joueurs répondent présents, c’est une bonne performance collective. Ce qui m’a plu, c’est que l’équipe a assumé son statut. Ils travaillent dur et depuis quelques semaines ils n’étaient pas récompensés.

Réactions recueillies par Nicolas Werquin, Gérard Piffeteau et AFP.

 

Article rédigé par Rémi Brazon