Après avoir passé quelques jours en stage, les joueurs brivistes espéraient trouver la recette magique pour obtenir le maintien en Top 14. Malheureusement, Castres le voulait plus et va obliger le CAB à jouer un match "à la vie, à la mort" samedi contre le Stade Français. Sans filet, Brive doit trouver l'âme de guerrier qui a fait sa force pour se sortir de cette mauvaise passe. C'est maintenant ou jamais.
Saïd Hirèche
Pour pouvoir exister face à Castres, nous connaissions la donnée : il fallait essayer de contrer des balles en touche. Ça n'a pas été le cas donc, à partir de là, il fallait assurer nos lancers. Là aussi, ça n'a pas toujours fonctionné. On va se battre comme des chiens pour survivre
et rester en Top 14. C’est dur à gérer car il y a cette pression sur nos épaules mais elle ne doit pas nous inhiber. Il y a des leaders dans le groupe, Mela, Péjoine ou Mignardi, qui vont parler au groupe et le tenir. On va s’appuyer sur eux et réagir
Arnaud Mignardi
On ne peut pas mettre ça sur le dos de la pression. Nous sommes des grandes personnes. Pour certains, ça fait dix ans que nous sommes pros donc nous avons l'habitude de jouer ce genre de rencontres. L'envie était là, nous avons manqué de précision.
Petite pause avec le résumé de la rencontre :
Nicolas Godignon
A 20-6, c'est un peu compliqué. On est juste un peu déçu du 2e essai accordé parce qu'on n'y voit pas grand chose. Quand on est mené comme ça, soit on essaie de recoller au score, soit on essaie d'aller en touche. Sur le moment, on voulait essayer de reconstruire un peu de confiance. On n'a pas été en mesure de créer du danger. Y a-t-il eu un manque d'envie des joueurs ? Je ne pense pas. On a senti des garçons qui se sont donnés à fond. Il n'y a qu'à voir comment ils sont marqués, je ne pense qu'ils aient triché. On a aussi un adversaire de qualité, avec une charnière internationale, Lamerat qui revient à son meilleur niveau ... La situation est difficile mais on reste devant Bayonne, ce qui n'est pas négligeable.
Didier Casadéi
Ça fait longtemps que l'état d'urgence est décrété. Personnellement, je sais depuis six mois qu’on jouera notre maintien à la dernière journée. J’en étais certain. Les matchs ne se font pas dans le vestiaire mais par des performances sur le terrain. Il faut des actes, vivre les choses avec passion. On s’entraîne pour ça, pour avoir le privilège de disputer ce championnat.
Les réactions castraises (Rémi Talès, Rémi Lamerat, Rodrigo Capo Ortega et Mauricio Reggiardo)
Réactions recueillies par Benjamin Pommier et Jérémy Fadat
Article rédigé par Rémi Brazon