Fort d'une confiance retrouvée et se rappelant du match de la saison dernière, le CAB partait à Grenoble en quête d'un exploit. Joueurs, solidaires et ne voulant jamais renoncer, les brivistes passent tout près d'une première victoire à l'extérieur depuis belle lurette. Le point de bonus défensif est ramené en Corrèze mais est ce un bon ou mauvais résultat ?
Arnaud Méla
Nos remplaçants ont fait de grosses rentrées. Si on était vraiment passé devant, je ne suis pas sûr que Grenoble aurait eu les tripes pour revenir. On ne doit pas prendre le deuxième essai. C'est dans ma zone. On a manqué d'un peu de concentration, ils ont bien construit petit côté, ce que pas beaucoup d'équipes font.
Russlan Boukerou
On est passé près de l'exploit. Notre défense a été meilleure que la semaine dernière. À 20-10 à la mi-temps, on ne panique pas. On se dit qu'on ne doit pas revivre la même entame de seconde période que contre le Racing où on prend 20 points qui tuent le match. On aurait pu gagner, donc ce bonus est largement mérité.
Kieran Murphy
Merci encore pour le soutien hier soir , Un très bon réglage pour le match #cabvgrenoble #fastterrain pic.twitter.com/PmbHVM9A5H
— Kieran Murphy (@Kieran_Murphy8) 11 Octobre 2014
Riaan Swanepoel
Merci à tous pour les messages et soutien. Vous êtes genial. #AllezBrive @KopCabiste @allezbriverugby
— Riaan swanepoel (@Rswannie12) 11 Octobre 2014
Nicolas Godignon
On aurait pu gagner, mais on a été trop généreux, on a pris trop de points. C'est un match encourageant, mais on ne peut pas se satisfaire de ça. Le scénario du match nous a amené à faire du coaching très tôt, on avait besoin de sang frais. On a bien pris le jeu à notre compte dans les vingt dernières minutes. Je suis sûr que la vidéo va nous laisser encore plus de regrets.
Jonathan Wisniewski (ouvreur de Grenoble)
On est tombés sur une belle équipe. Il y a eu un rythme de fous, à la fin tout le monde avait des crampes. On était tous morts. Mais ce genre de matches est fédérateur au niveau de l'état d'esprit. En plus, le Championnat commence à se scinder en deux, et, avec cette victoire, on laisse quatre-cinq équipes derrière nous.
Fabrice Landreau (entraineur de Grenoble)
On s'est rendu le match difficile. Quand on mène 23-10, il fallait garder le ballon au lieu de gérer. Les Brivistes ont, eux, su le faire et ils ont créé du danger. On s'est trompés de système, ça a failli nous coûter cher.
Sylvain Begon (entraîneur des avants de Grenoble)
On a senti qu'on jouait avec le frein à main après la défaite à Castres (51-10), on manquait un peu de confiance. L'exploit de Ratini (un essai après un coup de pied à suivre long de 50 mètres) a fait basculer le match. Si nos jouueurs étaient fatigués ? Oui. On a rendu beaucoup de ballons au pied, peut-être parce qu'on n'avait pas d'essence dans le moteur. On sent qu'il est temps d'une coupure.
Propos recueillis par Jean Paul Cohade et sur lequipe.fr
Article rédigé par Rémi Brazon