Beaucoup de sentiments ressortent des réactions brivistes après cette défaite 33 à 24 sur le terrain de Montpellier. De la fierté surtout mais aussi de la déception d'être passé à côté d'un formidable exploit car cette équipe du MHR ne transpire la sérénité et la confiance actuellement. Arnaud Méla, Laurent Ferrères, Didier Casadéï et Nicolas Godignon livrent leurs impressions sur cette partie.
Didier Casadeï
On n'y pas assez cru en début de match. On ne peut espérer obtenir des points à l'extérieur en étant un peu en dedans dans l'engagement. On a été en dedans dans l'intensité en première période. On a un peu trop reculé sur les chocs. On a été imprécis sur notre conquête dans les ballons difficiles, ce qui aurait pu nous permettre de mieux ressortir de notre camp. On a un peu trop subi.
Arnaud Méla
C'est frustrant de rentrer sans point car on a livré une belle bataille. Mais il faut savoir se contenter de rien, car on aurait pu encaisser beaucoup de points en première période. Je ne sais pas comment on s'est sorti de tels surnombres. Si on avait enquillé deux ou trois buts de pénalités, on aurait pu ramener ce point de bonus. Quand on perd avec autant d'envie et autant de débauche d'énergie, il n'y a rien à reprocher aux gars. Nous devons garder cet état d'esprit, garder cette solidarité même quand c'est difficile.
Laurent Ferrères
Évidemment c'est bien de finir sur cette note, mais bon, on n'a pas pris de point. Je vais retenir de ce match la notion de plaisir, de jouer, de se faire des passes.
Nicolas Godignon
Nous avons surtout discuté de ce dernier quart d'heure dans le vestiaire. On peut bâtir là-dessus. Je retiens cette belle rébellion, cet état d'esprit. Si seulement il y avait eu une minute de plus à jouer ... Évidemment, ces deux échecs changent des choses.
Propos recueillis par William Buzy et Charles Vigier
Article rédigé par Rémi Brazon