Depuis des années, la Challenge Cup (ou Challenge européen) ne fait pas rêver les foules y compris les clubs français. Ces derniers se servent de cette compétition comme d'un laboratoire où ils testent leurs jeunes joueurs et relancent certains qui n'ont que peu de temps de jeu en Top 14. Pour éviter de se retrouver à nouveau avec des quarts de finale à très forte consonance anglophone, l'EPCR promet un cadeau aux français qui joueront le jeu. Suffisant ou pas ?
Mis à part l'année dernière où cela ne s'est pas passé bien (aucune victoire et une dernière place de poule), Brive parvient régulièrement à se hisser en phases finales de la Challenge Cup tout en faisant tourner copieusement son effectif par rapport au Top 14. Malgré tout, les phases finales de cette compétition ressemble très souvent à une compétition interne entre le championnat anglais et la ligue celte. Pour nuancer cela et apporter un peu plus de touche française à ce tableau, l'EPCR veut intéresser les clubs du Top 14 à disputer concrètement cette compétition. Comment ? Avec une prime financière comme le signale Midi Olympique dans son édition de lundi :
Deux points à relever : le vainqueur qualifié directement pour la Champions Cup. Ceci est un bon point qui va redorer cette compétition, spécialement lors des phases finales. Si par le championnat, cela peut être compliqué d'atteindre les places qualificatives de la Champions Cup, en gagnant trois matchs, vous pouvez obtenir votre billet pour la compétition phare continentale.
Le deuxième point est plus étrange : une prime de 200 000 € donnée à chaque club français se qualifiant pour les phases finales de la Challenge Cup. Si cela peut être intéressant pour des clubs comme Brive, que vont en penser les clubs anglais, irlandais, écossais, gallois ... ? Cette prime peut surtout motiver encore plus les clubs adversaires des français lors de rencontres décisives dans les poules respectives?
Dans quelques semaines, nous verrons bien si cette prime pousse les clubs français à jouer pleinement cette compétition ou s'ils continueront à s'en servir de laboratoire.
Et vous, que pensez vous de cette "carotte dorée" ? Bonne ou mauvaise idée de l'EPCR ?
Article rédigé par Rémi Brazon