[Faute ou pas faute] : Stade Français - CABCL #7

Au fur et à mesure de la rencontre, la nervosité a gagné les rangs de tout le CAB et cette nervosité avait un nom : Alexandre Ruiz. L'arbitre n'a sûrement pas gagné des vacances gratuites en Corrèze mais a-t-il désavantagé tant que ça Brive ?

Voici le résumé de la rencontre :

 

L'en-avant d'Asieshvili :

Une des trois occasions franches du CAB au cours de la première période. Brive est dans son temps fort et veut faire la différence avant la pause. A la suite d'une touche, le maul s'enclenche et n'est stoppé qu'à quelques mètres de la ligne parisienne. Waqaniburotu rapproche les siens de la ligne. Asieshvili relève la balle et va marquer l'essai. Mais l'arbitre veut vérifier s'il n'y a rien de répréhensible. D'abord, il demande de vérifier s'il n'y a pas contact entre Luafutu et un défenseur parisien. La vidéo montre qu'il n'y a rien.

C'est alors que Mr Ruiz demande à nouveau la vidéo pour voir si Asieshvili ne fait pas en-avant au départ de l'action. S'il y a en-avant, c'est très léger et surtout ce n'est jugé qu'avec un seul plan vidéo, arrière de surcroit.

Une mouche s'est posée sur le ballon et l'a fait rouler en entraînant un en avant. Après vérification elle venait de Brive #SFPCAB

— Wilfried Templier (@WilTemplier) 19 Février 2016

 

La pénalité du 12-9 :

 

Le Stade Français attaque fort en seconde période pour revenir le plus vite possible au score. Alors que les parisiens sont dans les 22 mètres adverses, Poutasi Luafutu tente de contester le ballon sur le ruck. Le 3e ligne est sur ses appuis et sous la pression de Ross. A ce moment, Rabah Slimani vient déblayer sur le côté du regroupement. Au lieu d'avoir une pénalité, Brive est sanctionné d'une pénalité. Steyn la réussit et Paris n'est plus que mené 12 à 9.

 

Le premier essai parisien :

 

Le CAB mène 17 à 9 mais le Stade Français est très menaçant. Sanconnie vient d'écoper d'un carton jaune. Paris prend la mêlée mais le pack corrézien fait l'effort. Taulafo est pris sous la pression de Jgenti. Derrière, Péjoine plaque bien Ross. Waqaniburotu se place pour récupérer la munition mais l'arbitre laisse jouer. Cela amènera au premier essai parisien. Brive a fait l'effort à deux reprises mais n'a pas été récompensé.

 

La charge à l'épaule de Ross :

 

Encore lui, Poutasi Luafutu se retrouve le premier au ballon pour tenter de récupérer la munition. C'est alors que le capitaine parisien, Jono Ross, arrive lancé, l'épaule en premier pour faire casser la prise de Luafutu. L'arbitre de touche signale bien la faute mais ne requiert qu'une simple pénalité. Un carton jaune aurait été plus logique pour ce geste volontaire.

 

Le 2e essai parisien :

 

Toujours en infériorité numérique, la mêlée briviste va encore dominer l'impact. A 7 contre 8, Brive fait l'effort. Le duel est à nouveau entre Jgenti et Taulafo. Le parisien semble lâché sa liaison en premier, les premières lignes se relèvent, la mêlée tourne. L'arbitre laisse l'action se poursuivre. Parisse sort la balle, Waisea transperce et Bonneval sert Sinzelle pour l'essai. Nouvel effort corrézien non récompensé.

 

Le carton jaune à Namy :

 

Sur le coup d'envoi, Guillaume Namy monte pour récupérer le coup d'envoi mais perd ses appuis et part en glissade. Involontairement, il heurte Julien Dupuy, alors en l'air en train de capter le coup d'envoi. L'arbitre de touche ne voit pas la glissade et sanctionne le geste volontaire. Une vidéo aurait permis de voir la glissade et d'enlever l’intentionnalité de l'action comme le signale Mathieu Lartot, journaliste à France TV, qu'on ne peut pas traiter de pro-briviste :

Jamais jaune là-dessus! Aquaplanning et puis c'est tout! #SFPCAB #glissade

— Matthieu Lartot (@lartot) 19 Février 2016

 

L'action dangereuse de Slimani :

 

C'est juste avant le 3e essai parisien. Sur une touche à l'intérieur des 22 brivistes, Paris capte la balle et enclenche un maul. La défense se met en place avec notamment Sanconnie. Slimani cherche alors à éliminer la menace. Mais il va s'y prendre d'une façon plus que dangereuse. Il lui enlève un appui du sol, change de prise, le soulève et le fait tomber sur le dos. On est tout proche d'un plaquage cathédrale. Mais personne du corps arbitral n'a jugé bon de signaler la faute. Au grand dam de Lucas Pointud

A priori maintenant on peu soulever un adversaire dans les Maul!!!!

— pointud lucas (@PointudLucas) 19 Février 2016

 

Conclusion

La frustration n'était pas que dans le vestiaire du CAB à l'issue de la rencontre. Elle était également très présente dans les rangs des supporters brivistes qui ont eu l'impression de se faire voler par l'arbitrage de Mr Ruiz. Toute la semaine, la presse relatait l'obligation de victoire pour le Stade Français. Le club parisien l'a remporté mais est ce qu'il aurait eu besoin de l'aide de l'arbitre. En seconde période, la balance ne semblait penchée que d'un côté. Surtout, la vidéo n'a jamais été utilisée sur un acte de jeu déloyal et Mr Ruiz s'est complètement remis au jugement de ses assistants. C'est dommage quand on a l'occasion d'utiliser les moyens techniques mis à disposition du corps arbitral. C'est comme ça, il y a des soirs où rien ne veut sourire et il faut faire avec.

Une chose est sûre, ce soir le Stade Français peut dire un grand merci à Ruiz ! #SFPCAB

— Team Jaune&Bleu (@TeamYellowArmy) 19 Février 2016

Sans l'arbitrage favorable depuis le début de saison, le @SFParisRugby serait derrière Agen. Bravo. #IlFautSauverLeSoldatParis

— TeamASR (@TeamASR17) 19 Février 2016

 

Article rédigé par Rémi Brazon