La rencontre entre le Racing et Brive a connu plusieurs rebondissements. L'arbitrage a joué son rôle sans non plus avoir le rôle principal. Mais il a bénéficié à chacune des deux équipes. Retour sur plusieurs points d'accroche entre les deux équipes samedi à Colombes.
Voici le résumé de la rencontre :
L'essai de Galala :
C'est passé un peu inaperçu en direct mais sur cette action, il y a une première erreur d'arbitrage. Voulant créer une nouvelle phase de rencontre, Teddy Iribaren se fait chasser par Henry Chavancy. Le plaquage du centre parisien fait lâcher le ballon au demi de mêlée briviste et ainsi commettre un en-avant. Par chance, l'arbitre ne le voit pas et l'action se poursuit.
A vous de vous faire votre propre opinion : que ce soit en vue de face ou en vue arrière, il semble bien que la chaussure de Seva Galala touche la ligne de touche avant d'aplatir. L'arbitre vidéo juge qu'il effleure la pelouse sans la toucher. Deuxième coup de pouce pour le CAB sur cette action. On ne va pas s'en plaindre.
Le carton jaune de Thomas Acquier :
Le Racing est dans un temps fort et Brive a du mal à le contenir. Les fautes s'accumulent et l'arbitre met en garde Arnaud Méla. Sur une pénaltouche, le Racing enclenche un maul qui avance. Après avoir défendu correctement, Thomas Acquier se replace derrière, aux côtés de Sisa Koyamaibole. Sauf que son entrée provoque l'écroulement du maul, l'avantage est donc donné mais ne donnera rien. L'arbitre avait prévenu et sanctionne : carton jaune pour le talonneur briviste.
Le carton jaune de Poutasi Luafutu :
La série noire continue pour Brive. Réduits à 14, les brivistes viennent d'encaisser un 2e essai du Racing qui prend les commandes de la rencontre pour la première fois de la rencontre. Sur le renvoi, Chris Masoe prend le renvoi et attaque la ligne. Poutasi Luafutu a le mauvais réflexe de ne pas se baisser face au n°8 parisien. Le plaquage haut est indiscutable, sans qu'il ne soit dangereux. L'arbitre aurait pu faire preuve d'un peu plus de diplomatie (sachant que le CAB était déjà à 14) mais le carton jaune est tout sauf illogique.
Conclusion
Dans des scénarios comme celui de samedi, on risque entendre la théorie du complot (le petit n'est pas arbitré comme le grand) mais là, ce n'est pas très flagrant. En première période, l'essai briviste est entaché de deux erreurs (un en-avant et un pied en touche). A l'heure de jeu, les brivistes rentrent dans un gros temps faible et subissent les assauts adverses. Ils se mettent à la faute, l'arbitre prévient puis sanctionne dans un deuxième temps. Rien de surprenant à ça. Pour éviter cela, Brive aurait dû être plus discipliné et à ce moment là, la théorie du complot n'aurait pas émergé.
Article rédigé par Rémi Brazon