Au repos la semaine dernière, Julien Le Devedec va retrouver le terrain ce samedi soir (sûrement en tant que titulaire) contre le leader Oyonnax. La Montagne l'a rencontré pour savoir ce qu'il pensait de la saison en cours, du match de samedi et de l'état physique et mental du groupe briviste au début de ce sprint final qu'on espère tous victorieux.
Pas trop dur d'être au repos ?
Je suis toujours déçu quand je ne suis pas dans le groupe mais j'en ai profité pour travailler physiquement et aller voir le match. Je sens que le groupe est frais. On attend avec impatience les matches qui arrivent. On sent que les phases finales arrivent, c'est ce que tout le monde veut.
Jusqu'à quand cette belle dynamique ?
Depuis trois mois, on est sur une belle dynamique. On n'a pas trop de blessés. Quand on est au repos et qu'on voit les copains gagner, on se dit qu'il faut faire aussi bien qu'eux pour réintégrer le groupe. C'est de la concurrence saine. Nous sommes très motivés pour aller au bout mais il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Déjà, il faut arriver à remonter en Top 14 et, dans ce cas là, le groupe dispose de beaucoup d'éléments qui n'étaient pas ridicules à ce niveau-là.
Avant le match de demain, un petit retour sur le match aller
On était bien à la mi-temps puis nous avons fait quelques erreurs qui nous avaient coûté cher. (Ndlr : par rapport au trou d'air de dix minutes où Brive encaissa trois essais) Il ne faut pas jamais dire que ça n'arrivera plus. En tout cas, si on commence à ne pas être bien, il faudra avoir la lucidité de calmer les choses, de revenir sur les bases.
Quel type de match peut on attendre ?
On peut s'attendre à un match dur car Oyonnax n'est pas leader par hasard. Ils ne viennent pas ici en vacances, c'est pas leur style. Ils voudront aller chercher le point pour être champion. On s'attend à un gros défi physique. Ils font des choses simples mais très bien faites.
Pourquoi avoir fait le choix de prolonger à Brive (alors qu'Oyonnax s'était renseigné) ?
C'était ma meilleure option. On sait ce que l'on quitte, jamais ce que l'on va trouver. Les négociations se sont bien passées. Mais j'ai prolongé dans l'optique de retrouver le Top 14 ici à Brive.
Propos recueillis par Charles Vigier