Le rugby est un sport d'engagement. A la fois l'engagement physique mais aussi l'engagement moral. Si une des deux composantes est absente, il est difficile d'obtenir un résultat. Les brivistes voulaient faire quelque chose à Montpellier mais ces intentions ne sont restées que des paroles. Les joueurs s'en veulent à eux-mêmes.
Julien Ledevedec
Nous commettons ce genre de fautes car nous subissons les plaquages. À partir de là, nous avons moins de temps pour nous sortir de cette zone. Bien sûr que ce genre de fautes peut se gommer en étant plus concentrés mais elles prouvent aussi que l’adversaire nous a dominés.
William Whetton
C’était mon premier match de la saison après la blessure, j’ai joué quatre-vingt minutes et marqué un essai, c’est bien. Mais Montpellier a été plus présent, plus réaliste aussi. On doit maintenant analyser cette défaite pour ne pas reproduire les mêmes erreurs la semaine prochaine.
Teddy Iribaren
En commettant vingt fautes par match, on ne pourra jamais gagner à l’extérieur. Nous faisons trop de fautes individuelles et je suis certain, même sans revoir le match, que 90 % des coups de sifflet sont justifiés. Et quand quatre joueurs se mettent à la faute sur une seule action, l’arbitre est bien obligé de sortir un carton jaune. Nous ne sortons pas des zones de plaquages alors que nous ne sommes pas des fainéants.
Thomas Laranjeira
T.Lanranjeira : on venait avec des intentions, éviter d'être ridicules mais on l'a été. Il faut se remettre en question #MHRCAB pic.twitter.com/QSwsPWDdKn
— allezbriverugby (@allezbriverugby) 25 septembre 2016
Didier Casadéi
L’écart au score est mérité, nous ne pouvions pas prétendre à mieux au vu de notre prestation. Je savais, dès la fin de l’échauffement, que nous n’étions pas dans le match.
Petite pause avec le résumé de la rencontre et le reportage inside réalisé pour le Canal Rugby Club:
Robin Tchale-Watchou
"Les matchs à 12h30 ? C'est une aberration! On mange des pâtes et du blanc de poulet à 9h du matin..." R. Tchale-Watchou #MHR #Top14 pic.twitter.com/u8qbP4J3iv
— Le Parisien - Sports (@LeParisienSport) 25 septembre 2016
Kélian Galletier
Nemani Nadolo
C’est bien. Les collègues ont été énormes derrière et ont sorti quelques bonnes combinaisons. Je suis heureux de mes trois essais. En rugby, il y a des semaines où tu n’en mets pas mais l’essentiel et que tu travailles dur, en faisant toutes ces petites choses que je suppose que personne ne voit.
Jake White (entraineur de Montpellier)
Je voudrais que l’on pratique ce type de jeu la plupart du temps, mais c’est difficile, ne serait-ce qu’à cause des conditions climatiques. L’hiver, c’est plus compliqué. J’ai aimé que les trois-quarts marquent des essais. Il n’y a pas que la puissance des avants à Montpellier. J’ai surtout aimé les équilibres dans l’équipe. Il y a une bonne ambiance dans ce groupe et ça se traduit sur le terrain.
Propos recueillis par Philippe Pailhories, Julien Louis et Nicolas Augot