La France offre de nombreuses possibilités pour faire carrière dans le rugby. Mais les places ne sont pas illimitées et ce n'est pas facile de se lancer quand vous avez peu de matchs en carrière. Il faut savoir descendre dans les divisions pour mieux rebondir après.
Une carrière n'est jamais rectiligne et parfois, le début peut se faire à l'ombre des divisions les plus prestigieuses. Ainsi, tu as un peu plus de temps et moins de pression à apprendre le métier avant d'être plus complet et de relever le défi des meilleures divisions.
Dans un pays comme les Fidji, le rugby est une religion et peut servir d'échappatoire et de vie meilleure pour le joueur et sa famille. Comme de nombreux "îliens", la Nouvelle-Zélande est une première étape pour faire ses études et continuer à jouer au rugby. Joeli Matalaweru fait sa scolarité du côté de Hamilton dans la province de Waikato. Dans cet endroit, quand on regarde tout en haut, on voit les Chiefs qui évoluent en Super Rugby. Mais pour le jeune fidjien, la suite de sa formation sera sur un autre continent. En compagnie de Dan Fereti et Maximus Lestro, Joeli Matalaweru débarque à Brive en 2021 et intègre le centre de formation. Tout en trouvant sa place chez les Espoirs, il participe pour le CAB au Supersevens, organisé chaque été. En ce qui concerne l'équipe première, il va connaitre ses premières minutes lors de la Challenge Cup en 2022/2023. Si les scores sont lourds et au final anecdotiques, le jeune fidjien a eu droit à son baptême du feu. La saison dernière, il a participé à plusieurs entrainements de l'équipe première sous la houlette de Pierre-Henry Broncan.
En trois saisons, Joeli Matalaweru aura disputé deux matchs (une titularisation) avec l'équipe première. A son poste de 2e ligne, il y a du monde et de la forte concurrence en équipe première. Pour poursuivre son apprentissage, direction Tarbes et la Nationale. Un beau défi à relever avant peut être de revenir un peu plus haut.
Merci pour ces trois saisons avec le CAB et bonne chance à Tarbes !