Rugby transfert : présentation de Wilhelm Steenkamp

Malgré lui, il a été le feuilleton de l'été du côté de Brive. Viendra ? Viendra pas ? Les semaines passaient sans que les nouvelles ne soient concluantes. Mais finalement, Wilhelm Steenkamp sera bien un joueur du CAB pour les deux prochaines saisons. Le sud-africain espère apporter toute son expérience à sa future équipe en quête du maintien en Top 14.

 

Présentation et parcours du joueur

Wilhelm Steenkamp (vous pouvez le suivre sur @wilhelmst5)

Né le 7 février 1985 à Calvinia (Afrique du Sud)

2m 110 kg

2e ligne

 

 

 

 

Parcours

2005-2010 Bulls (16 matchs de Super 14, 53 matchs en Currie Cup / Vodacom Cup, 5 essais)

2010 Sharks (6 matchs de Super 14)

2011 Cheetahs (13 matchs de Super Rugby et 8 matchs de Currie Cup, 2 essais)

2012-2013 Bulls (17 matchs de Super Rugby et 22 matchs de Currie Cup)

Depuis 2014 Western Force (21 matchs de Super Rugby)

 

 

Wilhelm Steenkamp : l'expérience sud-africaine

Wilhelm Steenkamp est un joueur dans la pure lignée de ce que peut produire le rugby sud-africain. Né dans le sud-ouest du pays, c'est dans bien dans le nord que Wilhelm apprend et se forge au rugby de haut niveau. Passé par la prestigieuse université de Pretoria, le 2e ligne continue sa route dans le club de la ville : les Blue Bulls. Réputée pour son jeu d'avants, l'équipe est parfaite pour un jeune 2e ligne pour apprendre le métier à côté de stars comme Victor Matfield et Bakkies Botha. Le mauvais côté est le nombre de matchs que vous laisse ce duo infernal. Mais malgré tout, Steenkamp parvient à tirer son épingle du jeu et disputer pas mal de rencontres que ce soit en Super 14 ou en Currie Cup. Après un début de carrière à Pretoria, direction Durban et les Sharks avec lesquels il va disputer une saison de Super 14 puis retour sur les hauts plateaux du Free State, aux Cheetahs. Après avoir réalisé une saison plaine en Super Rugby (13 titularisations en autant de rencontres disputées) et en Currie Cup, retour à la maison pour Wilhelm Steenkamp qui retrouve les Bulls de Pretoria. Mais le retour est plus compliqué que prévu pour le 2e ligne qui peine à trouver sa place dans le groupe du Super Rugby et se contente de la Currie Cup et de la Vodacom Cup. L'avenir étant bouché, Wilhelm Steenkamp décide de quitter Pretoria pour partir plein Est, vers l'Australie et la Western Force. Signataire d'un contrat de 3 ans, le sud-africain réussit une très belle première saison à Perth avec 11 titularisations sur 14 matchs disputés. Il perd son statut de titulaire lors de la 2e saison avec seulement 1 titularisation en 7 matchs. Malgré tout, il reste un membre de la rotation en 2e ligne. Son statut devenant malgré tout incertain, il décide de tenter sa chance ailleurs et veut goûter à l'Europe. Son frère, De Kock Steenkamp, devait débuter avec les Ospreys mais une blessure au tendon d'Achille a repoussé ses débuts sur le Vieux Continent. Son grand frère se met alors d'accord pour rejoindre le Top 14 et Brive mais reste bloqué en Australie le temps de résoudre des problèmes contractuels. Après plusieurs semaines d'attente, tout est désormais réglé, Wilhelm Steenkamp s'engage pour deux ans avec le club corrézien et va découvrir un 3e pays après l'Afrique du Sud et l'Australie.

 

Son double mètre sera très utile en touche pour le CAB

 

Notre avis sur Wilhelm Steenkamp

Cette arrivée boucle le recrutement estival du CAB et renforce la 2e ligne briviste. Elle s'était dépeuplée mais elle s'est bien repeuplée depuis. Steenkamp amène un profil de "4" (même s'il peut également jouer "5") que le CAB n'avait plus depuis le départ de Julien Le Devedec. Le sud-africain va amener son expérience du haut niveau et de la touche à un club qui n'en manque pas. Après, la concurrence sera rude avec ses compatriotes Marais et Snyman mais la saison est longue et pour atteindre son objectif, le CAB aura besoin de tout le monde, y compris de Wilhelm Steenkamp malgré une arrivée plus que tardive.

 

N'hésitez pas à nous donner votre avis sur ce joueur via les commentaires de l'article ci dessous.

 

Article rédigé par Rémi Brazon