Merci Julien Blanc et bonne chance à Toulon

Une carrière peut aller vite dans un sens comme dans l'autre. Cela montre bien que rien n'est jamais acquis et qu'il faut se battre pour garder sa place et continuer à croire en ses rêves. Julien Blanc n'a pas emprunté l'autoroute mais continue de tracer sa route.

A sa première tentative d'intégrer l'équipe professionnelle, Julien Blanc n'a jamais vu la porte s'ouvrir pour lui. Alors il est parti ailleurs, d'abord à Oyonnax puis à Béziers et enfin à Pau. Mais Pau s'est transformé en voie de garage. Et la seconde tentative est la bonne.

Tandis que Brive retrouve le Top 14, il décide de redonner sa chance à Julien Blanc qui dynamite le début de saison. Le demi de mêlée fait feu de tout bois et amène dans son sillage toute l'équipe. Le retour de la coupe du monde de Vasil Lobzhanidze remet un peu plus de concurrence à ce poste et petit à petit Jeremy Davidson commence à utiliser Blanc en sortie de banc pour amener son dynamisme. En plus du virus, la saison va s'arrêter plus vite que prévu pour le demi de mêlée briviste en raison d'une blessure à l'épaule. Remis de cette blessure, Blanc sera de toutes les rencontres de la saison mais plutôt cantonné à ce rôle de remplaçant qui semble mieux dessiner à ses qualités d'explosivité.

Durant deux saisons, Julien Blanc a disputé 41 rencontres (21 titularisations) et a marqué 4 essais. Il va échanger la couleur blanche pour du rouge, tout en gardant le noir, en rejoignant Toulon.

 

Merci pour ces deux saisons avec le CAB et bonne chance à Toulon !