
Un effectif n'est pas seulement constitué de joueurs pour le premier rang de la scène. Il faut aussi des joueurs de l'ombre, besogneux qui font faire le travail, quitte à se sacrifier. Mais parfois à trop se sacrifier, le corps dit stop plus tôt que prévu. La vie doit continuer après la carrière.
De plus en plus, on voit des joueurs raccrocher les crampons sur blessure. Quand c'est de l'ordre de la commotion, il faut faire très attention et ne pas jouer avec le feu. Car une carrière est finalement courte, en comparaison avec la durée de la vie en règle générale.
Julien Delannoy débute le rugby en Ile de France, au nord de Paris, dans le Val d'Oise. Et puis, on est parti pour un tour de France assez sympathique ! Premier arrêt du côté de Marseille avant de remettre cap au nord, direction Lille. En 2011, à nouveau cap au sud pour intégrer le centre de formation de Montpellier. Le MHR va marquer une partie de sa carrière car c'est là-bas où il va débuter en pro et connaitre ses premières minutes en Top 14 et en Champions Cup. Pour gagner en expérience et en temps de jeu, le 2e ligne rejoint Pau en 2018. Il joue mais ne parvient pas à franchir ce cap. C'est finalement à Brive qu'il va y arriver. Que cela soit en Top 14 ou en Pro D2, il prend une belle place en 2e ligne et son travail de l'ombre est apprécié. Malheureusement, des messages d'alerte arrivent en raison des commotions. Un problème qui va amputer longuement sa dernière saison.
En 3 saisons, Julien Delannoy n'aura pas démérité, dans un style d'un 2e ligne à l'ancienne mais qui convenait à ce que voulait mettre en place le CAB. Il aura porté le maillot à 48 reprises (31 titularisations, 1 essai) et désormais, il va passer de l'autre côté de la barrière en devenant entraineur du côté de l'Union Varetz Saint-Aulaire.
Merci pour ces saisons avec le CAB et bonne chance pour la suite !
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