Comment passer de la joie à la peur ? Brive a connu ce changement samedi après-midi en fin de première mi-temps. Mais au fil des heures, cette peur s'est dissipée et comme le dit l'expression : plus de peur que de mal. Johan Snyman a mal terminé 2016 mais va beaucoup mieux pour commencer 2017 et c'est bien ça le plus important.
Pendant que Benjamin Lapeyre interceptait une passe de Sergio Parisse et filait vers l'essai briviste 80 mètres plus loin, le CA Brive évoluait à quatorze, en l'absence de Johan Snyman allongé sur la pelouse de Jean-Bouin.
A la suite d'un contact tête contre tête avec Jonathan Danty, le 2e ligne briviste est sonné, KO. Le staff médical s'affaire autour de lui. On lui pose une minerve et on l'évacue sur une civière. Aucun risque n'est pris mais l'image reste toujours impressionnante et personne n'aime voir ces images. En début de seconde période, l'homme de terrain de Canal+Sport, Nicolas Dupin de Beyssat, rapporte les doutes du staff briviste : crainte d'une entorse cervicale. Finalement, après avoir passé les examens à Paris, les résultats sont négatifs et le joueur a pu regagner la Corrèze en VSL comme l'a rapporté La Montagne.
Le joueur et le club ont donné des nouvelles rassurantes. Désormais, Snyman doit rencontrer un neurologue dans le cadre du protocole commotion. Sa présence sur le terrain pour Grenoble et par la suite la Challenge Cup dépendra du rapport médical.
Boncoir, merci beaucoup pour tous les messages et les préoccupations, le scan sur mon cou était tout clair,juste un nez drôle regardant now
— Johan (@Joesnyman) 2 janvier 2017
Hi everyone,thank you so much for all the messages and concern,the scan on my neck was all clear, just a funny looking nose now
— Johan (@Joesnyman) 2 janvier 2017
Merci à tous pour votre soutien à Johan Snyman, nous confirmons que ses examens sont rassurants. Bon rétablissement @Joesnyman ! pic.twitter.com/raSsxd9AO9
— CABCLRUGBY (@CABCLRUGBY) 2 janvier 2017
Pour consulter l'état de l'infirmerie dans les rangs brivistes c'est dans notre rubrique infirmerie
Article rédigé par Rémi Brazon